Climate of change Belgium (French) https://climateofchange.info/belgium-french The human face of Climate Change Thu, 29 Apr 2021 08:47:02 +0000 fr-FR hourly 1 https://climateofchange.info/belgium-french/wp-content/uploads/sites/17/2020/11/favicon-1.png Climate of change Belgium (French) https://climateofchange.info/belgium-french 32 32 Le Parlement européen doit faire preuve de plus d’ambition en matière de migration climatique, exhortent les groupes de la société civile. https://climateofchange.info/belgium-french/european-parliament-must-show-greater-ambition-on-climate-migration-civil-society-groups-urge/ Fri, 25 Sep 2020 22:00:00 +0000 https://climateofchange.info/belgium-french/?p=1075 The post Le Parlement européen doit faire preuve de plus d’ambition en matière de migration climatique, exhortent les groupes de la société civile. appeared first on Climate of change Belgium (French).

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Une résolution en cours d’élaboration par la Commission du développement du Parlement européen doit relever le niveau de l’action de l’UE pour atténuer l’impact du changement climatique sur les populations vulnérables.

Le vendredi 2 octobre, la Commission du développement du Parlement européen (DEVE) votera sur une proposition de résolution relative à l’impact du changement climatique sur les populations vulnérables des pays en développement.

Constatant que le monde est bien loin d’atteindre les objectifs convenus en matière de climat, le projet de résolution invite la Commission européenne à préparer une stratégie globale pour la contribution de l’UE à la limitation de l’impact du réchauffement climatique. Il reconnaît également que la migration devient de plus en plus une nécessité pour y répondre et propose des accords internationaux pour gérer la migration climatique.

Eva Izquierdo, coordinatrice du plaidoyer #ClimateOfChange au Bureau européen de l’environnement, a déclaré :

“Nous nous félicitons que DEVE ait élaboré un texte qui reflète le fait que la crise climatique multiplie les menaces qui poussent les gens à migrer. Le rapport exhorte l’UE à faire davantage pour devenir neutre sur le plan climatique le plus rapidement possible, faisant ainsi écho aux voix des jeunes qui ont régulièrement manifesté dans la rue.

Cependant, l’UE doit aussi devenir une destination plus accueillante pour les migrants et les réfugiés et doit développer des systèmes de protection spécifiques pour les migrants climatiques”.

En reconnaissant le manque de financement suffisant pour les communautés les plus touchées dans le Sud, en particulier pour les mesures d’adaptation, nous félicitons le rapporteur Mónica Silvana González d’avoir inclus la reconnaissance du fait que “l’UE, ses États membres et d’autres pays développés et émergents doivent radicalement intensifier leurs actions, étant donné que les gaz à effet de serre dans l’atmosphère responsables du changement climatique ont été émis presque exclusivement par eux”.

La résolution fait référence à l’inégalité entre les sexes en ce qui concerne la vulnérabilité aux effets du changement climatique et prévoit des financements et des mesures spécifiques pour y remédier, ainsi que le soutien aux jeunes et la reconnaissance de leur contribution précieuse à la sensibilisation mondiale au changement climatique et à la nécessité de responsabiliser les jeunes générations.

Relever la barre

Ces points clés sont les pierres angulaires du projet #ClimateOfChange, financé par l’UE et dirigé par WeWorld-GVC avec 15 partenaires de l’Union européenne, dont le Bureau européen de l’environnement (BEE). Il vise à engager et à mobiliser les jeunes autour du lien entre le changement climatique et la migration. Dans le cadre de notre campagne et de nos actions de plaidoyer, nous appelons les députés européens de la commission du développement à faire un pas de plus et à être encore plus ambitieux.

La réduction des émissions exigée par les députés européens doit être de l’ampleur nécessaire pour contribuer à maintenir la hausse des températures mondiales en dessous du niveau critique de 1,5⁰C. Cela implique des réductions des émissions de gaz à effet de serre de 65% d’ici 2030. En outre, #ClimateOfChange exhorte les députés européens à appeler à l’éradication de la pauvreté et à la réduction des inégalités.

En énonçant les politiques et les financements nécessaires à cette stratégie, nous proposons d’inclure tous les secteurs, et en particulier les politiques industrielles, commerciales, agricoles, d’investissements et de migration. En effet, notre stratégie climatique doit imprégner tous les domaines et être transversale, et nous devons construire une économie redistributive et régénératrice.

Le consortium #ClimateOfChange se penche précisément sur ce sujet dans le cadre d’une recherche dirigée par Oxfam Allemagne : une économie humaine qui respecte à la fois le droit de chacun à satisfaire ses besoins fondamentaux et les limites des systèmes naturels de notre planète.

Une Économie écologique

Une dernière revendication de #ClimateOfChange est la reconnaissance non seulement des catastrophes naturelles, mais aussi des effets du changement climatique à évolution lente, en tant que moteur de la migration nécessitant des mesures de protection et de soutien pour les personnes qui sont obligées de se déplacer à l’intérieur et entre les pays.

Margherita Romanelli, coordinatrice du plaidoyer #ClimateOfChange chez WeWorld-GVC, a déclaré :

“Le changement climatique est principalement le résultat d’un modèle de développement de production et de consommation non durable. Nous, société civile et citoyens, demandons à l’Union européenne et à ses États membres d’agir maintenant avec courage pour mener la transition vers une économie écologique qui respecte les droits humains et environnementaux.

L’Europe doit relever le défi et mener le changement mondial vers un nouvel humanisme écologique et vaincre les inégalités.”

Nous appelons tous les eurodéputés de la commission à prendre en considération les amendements que le Consortium #ClimateOfChange a proposés et à voter, parce que nous manquons de temps et que cette résolution est un pas important vers la reconnaissance des personnes qui souffrent le plus des conséquences, et qui représentent le visage humain du changement climatique.

Pour plus d’informations :

Khaled Diab

Responsable de la communication par intérim

[email protected]

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Les migrants climatiques européens existent aussi – META https://climateofchange.info/belgium-french/european-climate-migrants-also-exist/ Wed, 18 Nov 2020 13:00:00 +0000 https://climateofchange.info/belgium-french/?p=1064 The post Les migrants climatiques européens existent aussi – META appeared first on Climate of change Belgium (French).

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Bien que l’image populaire des migrants climatiques implique des personnes pauvres dans des pays pauvres, les européens sont de plus en plus souvent chassés de chez eux et contraints de se déplacer du fait du réchauffement climatique.

C’était l’un des messages d’un récent webinaire sur l’urgence climatique et la migration.

Le BEE en collaboration avec Youth and Environment Europe (YEE), a récemment organisé dans le cadre du projet «Climate of change», un webinaire sur le changement climatique et la migration.

Le débat en ligne, modéré par Elisha Winckel de l’YEE, a réuni des experts du domaine afin d’établir une peinture claire de la réalité de cette question complexe et multiforme ainsi que de dissiper certaines erreurs courantes et dommageables.

Caroline Zickgraf, co-fondatrice de l’Observatoire Hugo à l’Université de Liège, a parlé de la politique de la terminologie liée à la migration et de l’alarmisme et des mythes qui ont conduit à des politiques d’immigration restrictives qui nuisent aux personnes affectées par le réchauffement climatique.

Mariam Traore Chazalnoel, experte senior à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a trouvé encourageant que la communauté internationale accorde plus d’attention à la migration climatique mais cela ne s’est pas encore traduit par des mesures concrètes. Elle estime cependant que l’implication des jeunes pourrait «transformer le récit en un autre plus plein d’espoir et d’aspiration».

Des mondes en voie de disparition

Une des zones de confusion concerne le lieu où se produit la migration climatique. Il est vrai que les sociétés qui ont le moins contribué à créer l’urgence climatique sont souvent en première ligne du réchauffement de la planète et sont les plus vulnérables aux conséquences du changement climatique.

Cela a été souligné par Lucie Pélissier, la coprésidente de CliMates International, une organisation qui œuvre dans la sensibilisation du public sur les migrations induites par le climat. Elle a réalisé un documentaire sur les migrations dues au climat qui met l’accent sur les causes de ce phénomène et sur la manière dont il affecte les jeunes.

«Lorsque nous avons commencé ce projet, nous avons réalisé qu’il n’y avait pas beaucoup d’histoires sur la migration environnementale», déclare Pélissier. «La plupart du temps, lorsque nous parlions du phénomène, il restait un peu abstrait.» Ses collègues et elle ont décidé qu’ils devaient montrer et comprendre l’histoire humaine en laissant les migrants en première ligne du changement climatique au Bangladesh et au Sénégal parler d’eux-mêmes.

Au Bangladesh, pays de faible altitude et très peuplé, menacé par la montée du niveau de la mer, l’île de Kutubdia qui a perdu la moitié de son territoire au profit de l’océan au cours du dernier demi-siècle, est un signe précurseur de ce qui va arriver. Bien que les villageois, fiers pêcheurs, aient une empreinte carbone négligeable, ils ont été contraints d’abandonner leur mode de vie et de migrer vers l’intérieur du pays.

Se propager comme un feu de forêt

Toutefois, cela ne signifie pas que les sociétés riches sont en quelque sorte à l’abri. Bien qu’elles disposent de plus de ressources pour faire face aux retombées, de nombreuses nations riches et
industrialisées sont également ravagées par le réchauffement climatique.

On peut le constater dans la dévastation causée par les incendies de forêt en Amérique cette année notamment le rare spectacle de flammes automnales si intenses qu’elles bloquent la visibilité.

Sans parler de « l’été noir » de 2019/20 en Australie. Les feux de brousse australiens n’ont pas seulement causé la mort de centaines de millions de créatures, y compris la (quasi) extinction de nombreuses espèces, ils ont également détruit des milliers de maisons et déplacé de nombreuses personnes.

L’Europe aussi est de plus en plus exposée au changement climatique. C’est ce qu’ont souligné Marta Rodriguez et Lillo Montalto, deux journalistes qui ont réalisé pour Euronews, une série de reportages au sujet de l’impact de la crise climatique sur la vie des gens en Europe.

«On parle beaucoup des migrants climatiques ou des réfugiés climatiques originaires par exemple, d’Afrique ou d’Asie et venant en Europe», a expliqué M. Rodriguez. «Nous voulions savoir s’il y avait déjà des migrants climatiques européens et, si c’était le cas, où nous pourrions les trouver.»

Et c’est l’équipe d’Euronews qui les a trouvés. «Près de 700 000 [Européens] ont été déplacés au cours des dix dernières années. Cela signifie 700 000 histoires de perte sur notre continent», décrit Lillo Montalto. «Nous ne voulions pas que le climat soit une histoire lointaine et que l’Europe ne soit qu’une terre d’accueil pour les migrants. Nous voulions changer la perspective sur cette histoire».

Ce chiffre est une sous-estimation importante. Il ne tient compte que des personnes déplacées par les incendies, les tempêtes et les inondations.

En outre, non seulement les statistiques sur les migrations climatiques directes en Europe sont rares mais il n’existe pratiquement pas de statistiques sur les personnes déplacées par des changements environnementaux à long terme, comme les sécheresses récurrentes ou sur celles qui se sont indirectement déplacées par le changement climatique, en perdant leurs moyens de subsistance ou en étant plongées dans la pauvreté à cause des changements environnementaux.

Une tempête parfaite

Au cours de leur enquête, Rodriguez et Montalto ont découvert que si les conditions climatiques extrêmes induites par le changement climatique ont tendance à toucher plus durement les plus pauvres, elles peuvent également dévaster les communautés riches.

Cela s’est produit par exemple, à La Faute-sur-Mer, sur la côte atlantique française. En 2010, cette station balnéaire a été frappée par Xynthia, une puissante tempête accompagnée d’une mer déchaînée. Il y a un siècle, une tempête de cette ampleur n’aurait pas dévasté mais l’élévation du niveau de la mer signifie que cela a entraîné des inondations généralisées, qui ont coûté la vie à 29 habitants de la ville.

Contrairement aux victimes du réchauffement climatique dans les pays pauvres, les 1000 personnes qui ont perdu leurs maisons se sont vu offrir une indemnisation par l’Etat pour se reloger. Environ 400 d’entre elles ont décidé de quitter définitivement la ville.

Néanmoins, le traumatisme émotionnel et les cicatrices de la perte d’un foyer ou d’un être cher sont les mêmes partout. Certains survivants ont perdu plus d’un membre de leurs familles. Elizabeth quiavait pris sa retraite à La Faute-Sur-Mer, a vu son mari se noyer dans le déluge et son petit-fils est mort d’hypothermie dans ses bras. Ahmed, un médecin réanimateur qui avait récemment acheté un terrain dans la ville, a perdu sa mère, sa femme et ses fils, Ismaël et Camil. Seule sa fille a survécu.

Les moments décisifs

L’une de ces histoires est celle de Ion Sandu de Moldavie. Il y a dix ans, des inondations dévastatrices dues au réchauffement climatique ont frappé son village Cotul Morii, obligeant l’armée à évacuer les habitants. Décidant que le village était devenu trop enclavé pour y vivre, le gouvernement a construit une nouvelle colonie du même nom où il a encouragé les résidents à déménager.

Cependant, Sandu, qui a plus de 80 ans, et d’autres habitants n’ont pas aimé le nouveau village construit à cet effet et ont eu la nostalgie de leurs maisons, alors ils y sont revenus, même si Cotul Morii avait officiellement été rayé de la carte et coupé des services publics et des infrastructures.

«Comment quitter une si belle maison ?» , demanda Sandu en se référant à la maison construite en bois d’acacia massif dans laquelle il est né, a grandi, s’est marié et a vécu avec sa défunte épouse. «C’est la maison de mon père. J’étais un enfant ici. Je suis né ici », a-t-il déclaré à Euronews.

La Moldavie n’est pas seulement l’un des pays les plus pauvres d’Europe, sa population est également parmi les plus vulnérables au changement climatique. Et il ne s’agit pas seulement d’inondations extrêmes que la population majoritairement rurale doit supporter.

Les sécheresses sont également de plus en plus fréquentes et dévastatrices. Entre 1990 et 2015, la Moldavie a souffert de 11 sécheresses, selon les Nations Unies. En 2012 seulement, la sécheresse a causé des pertes d’un milliard d’euros à la minuscule économie du pays.

Cela favorise une importante migration. La population moldave était de 4,5 millions d’habitants au début des années 1990, elle est tombée à 2,7 millions en 2019. Si une faible fécondité est l’un des facteurs de cette baisse, l’émigration de centaines de milliers de moldaves y a également joué un rôle important.

Il n’existe pas de statistiques sur le rôle que joue le changement climatique dans la décision des moldaves de quitter leur pays, la plupart d’entre eux citant la pauvreté et les faibles revenus comme facteurs de motivation.

Cependant, en creusant un peu plus, on peut déduire que le climat de plus en plus hospitalier du pays a une influence sur les décisions de migration. Cela se reflète, par exemple, dans le fait que près de 70% des moldaves qui ont migré vers l’étranger, viennent des zones rurales, c’est-à-dire les régions dévastées par les inondations et la sécheresse.

Source: Eeb.org – Image: Euronews

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Rétrospective – Master Class de l’UNESCO : Continuités coloniales et activisme climatique https://climateofchange.info/belgium-french/unesco-master-class-colonial-continuities-and-climate-activism/ Thu, 05 Nov 2020 10:00:32 +0000 https://climateofchange.info/belgium-french/?p=1034 The post Rétrospective – Master Class de l’UNESCO : Continuités coloniales et activisme climatique appeared first on Climate of change Belgium (French).

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Le 1er novembre, le Bureau pour l’égalité des chances de la ville de Heidelberg et la Coalition européenne des villes contre le racisme ont accueilli à Heidelberg la Master Class de l’UNESCO intitulée “Continuités coloniales et activisme climatique”.

La Master Class “Réfléchir au privilège de l’activisme climatique blanc” a accueilli plus de 100 participants venus de toute l’Allemagne et de l’étranger. Des activistes climatiques, des scientifiques et des artistes, ont mis en évidence le rôle de l’intersectionnalité en tant que composante clé de l’activisme pour la justice climatique et ont montré les relations entre l’exploitation coloniale, son prolongement moderne et le changement climatique et l’activisme, qui structurent le mouvement climatique.

Tout au long de la journée, les participants ont été invités à adopter différentes perspectives sur l’activisme climatique, à réfléchir à leurs propres perceptions raciales et à s’engager dans des schémas de pensée coloniaux.

Après avoir ouvert la conférence par des contributions musicales et poétiques de Celina Bostic et Shofie Bahlawan, des activistes et des scientifiques ont abordé le racisme au sein de leur mouvement et ont réclamé une réflexion sur les structures et les objectifs des organisations climatiques. L’activiste kényane, Anita Soina, a demandé: “Si nous nous discriminons nous-mêmes, alors que nous avons un objectif commun, allons-nous atteindre cet objectif commun ? Allons-nous gagner la guerre contre le changement climatique ?” Cette question a été reprise par le scientifique et activiste de la décroissance Tonny Nowshin, qui a affirmé que “ce mouvement devrait changer, si nous disons que c’est le combat de notre temps”. Shayli Kartal, a expliqué comment les perspectives des Personnes Autochtones, Noires et de Couleur (PANdC) sont effacées et a demandé un soutien et des espaces plus sûrs pour les PANDC au sein de leurs organisations. A la fin de la première session, Leonie Baumgarten-Egemole et Line Niedeggen ont donné des exemples de la façon dont l’intersectionnalité pourrait être réalisée en pratique et ont souligné que “les PANdC, dans le mouvement pour la justice climatique, doivent se mettre en relation et échanger, pour s’autonomiser”.

Les ateliers suivants, intitulés “Réfléchir à ses propres privilèges et récits” et “Stratégies organisationnelles inclusives”, animés par les conférenciers de “Antirassismus vor Acht”, Se McCarthy et Aaron Müller, avec le soutien d’Evein Obulor, ont abordé la discrimination raciale dans différentes dimensions sociétales et les obstacles à la participation aux mouvements climatiques allemands. Les participants se sont penchés sur leurs propres schémas de pensée et ont réfléchi à leur positionnement dans les relations globales de pouvoir. En petits groupes, les participants à l’atelier ont discuté des stratégies pour combattre activement le racisme et réduire les obstacles à la participation et à la représentativité dans leurs mouvements.

Pour terminer la Master Class, un comité d’activistes climatiques de différentes organisations en Allemagne a discuté des stratégies pour un mouvement climatique inclusif. Modéré par Ali Can, Imeh Ituen (Black Earth), Dante Davis (Locals United), Asuka Kähler (Fridays for Future Frankfurt) et Jane (Extinction Rebellion Heidelberg) ont partagé leurs expériences dans les organisations climatiques entre eux et avec les participants. Le débat a porté sur les conceptions blanches et européennes de l’activisme climatique et sur l’effacement des perspectives PANdC au sein du mouvement. Imeh Ituen a souligné que “nous ne pouvons pas rester coincés dans un débat sur la représentation des PANdC, car les demandes et les contenus des organisations climatiques doivent également être décolonisés”. Jane a souligné l’importance d’une compréhension approfondie et partagée du colonialisme et d’une utilisation authentique du concept de justice climatique. Elle a appelé les participants à “s’instruire sur la décolonisation”.

Compte tenu de l’augmentation des cas de Covid-19 en Europe et à Heidelberg, la marche urbaine “Traces et continuités coloniales dans la ville”, le 31 octobre, a dû être reportée.

Télécharger le Program UNESCO Master Class, November 1

Image © ECCAR

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